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Valak - Chute Éternelle
06:43
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Il y a un vide en moi plus noir que le Néant lui-même
Où le silence assourdissant est parfois déchiré par une lamentation
Ici-bas rien n’existe à part la peine et la haine
Ici il n’y a pas de place pour la joie ou la passion
J’ai dans ce vide trouvé un monde bâtit des choses les plus sombres
Où tout ce qui est, est fait de larmes, de sang ou de regrets
Et j’y ressens pourtant une sorte de confort immonde
Comme si je me laissais dériver dans l’espace pour l’éternité
Je m’y réfugie car je préfère fuir la réalité
J’éprouve un profond dégoût pour ce monde abandonné par Dieu
Et l’ignorance et la bêtise de l’homme m’ont tant blessé
Que je ne trouve désormais plus le calme lorsque je ferme les yeux
J’éprouve silencieusement cette sensation de chute éternelle
Où il n’est nul besoin de crier puisque l’on ne touchera jamais le sol
Dans une infinie noirceur, où il n’y a ni terre ni ciel
Seul
Je m'abandonne souvent à une tendre envie
De me laisser flotter hors de la galaxie
Et je pense sincèrement y trouver la paix de l’esprit
Avec le silence, le vide et les astres pour seuls amis
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3. |
Valak - Star Shopping
02:52
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Valak - La Bête
05:47
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Dans le froid glacial des nuits éternelles
La Bête est tapie dans une sombre caverne
Jadis rejetée par les ignobles mortels
En silence, depuis des siècles, elle hiberne.
Mais voilà qu’affamée, l’immondice sort finalement de son sommeil,
Attirée par le chant lointain d’enfants qui gambadent.
Jamais de son existence elle n’a vu le soleil,
Mais elle sort de grotte et part en escapade.
Elle dévale la montagne, elle a faim !
Elle arrive au village... son festin peut commencer !
Elle ouvre grand sa gueule, dévoilant ses crocs acérés...
« Courez, pauvres larves, je viens vous dévorer !
Vos pères m’ont chassée, à moi de vous déchiqueter.
Alors ne m’en voulez pas, si j’emprunte à vos bambins,
Leurs têtes, leurs jambes, leurs pieds ou leurs mains.
Vous arracher les membres me procure un bonheur divin,
Quelle joie de vous étrangler avec vos propres intestins !
Je suis repue mais ne cesse pourtant de vous haïr,
Avant que je m’en aille, vous allez tous périr. »
La Bête retourne alors,
Vengée et rassasiée,
Dans sa sombre caverne perdue,
Dans les montagnes enneigées.
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5. |
Verminking - L'Ennemi
08:45
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Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.
Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?
- O douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !
C.Baudelaire
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6. |
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I can't stand all these silly words anymore,
I don't want to hear you again,
I don't want to see you again,
I don't want to see myself again.
I just wanna fall asleep and never open my eyes again,
I'm an human waste rushing right into the wall,
My whole life has been a failure.
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7. |
A Nobodies Perspective
04:20
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Painful aberrations of my peculiarity, for I regard myself as an oddity, for there are so many things that are wrong with me, that I can no longer stand my obscurity.. loneliness oh how I love thee it is filled with so much uncertainty, for I am a ghost to this society, seen by many as a despondent being... life to many is seen with glee as to me it is seen as a dysfunctional reality, for I am an unbecoming entity in this corrupted society... I say this with all honesty life is not all that glamorous that we make it out to be, it’s a dream a fucking nightmare, a nightmare I will soon awake from....
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